Surexposons des plans,
filtrons-les outrageusement, salissons-les de cambouis et négligeons la mise au
point, ce sera crazy fuckin’ cool, voire même awesome dude ! Armés de
quatre mots de vocabulaire et d’un lance-flamme, roulant à bord d’une caisse
pourrie, deux gars perdent leur temps –et le notre par la même occasion.
La génération dépeinte dans
Bellflower brûle tout espoir. Les femmes mangent des criquets vivants, elles
aiment qu’on les violente un peu trop, la souffrance les excite, elles sont
creuses comme des puits sans fond. Ces messieurs rêvent de fuir, des rêves de
gosses, de voitures, de drogues, sexe, whisky et flammes. Des ados dans des
corps de grands. Ils cueillent l’argent du ciel, ils fument, baisent et pleurent,
passent 1h40 à gâcher leur vie et à brûler des trucs. Génération perdue.
Le tout servi avec un supplément
de musique à vomir, merci J. Keevil.
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