Une ville de beaufs est
envahie par les vampires, les fées et autres personnages magiques... True Blood
jouit d’un scénario original, une sorte de Twilight sans tabous où l’on tue, où
l’on baise, où coulent des larmes rouges et où saignent les clichés.
La série se clôt cet été sur une
hépatite, une robe à paillette et autres fantaisies. Jamais conventionnelle,
elle ose des situations hasardeuses, des retournements de jambes et de
situations. Les acteurs incarnent tant leurs personnages qu’ils ne font plus
qu’un, tous touchants dans leur maladresse ou superbes dans leur rage. Pour qui
aura le courage de dépasser l’affreuse saison 2 et d’aller jusqu’aux géniales
et décomplexées saisons 5 et 6, ce petit bijou engendré par Alan Ball trônera
parmi les meilleures séries de son classement. Sensuelle sans tomber dans le
racoleur, avec un générique des plus réussis de ces dernières années, True
Blood a su perdurer, survivre jusqu’à une fin bien méritée et parfaitement
ajustée. Un joli bout de route chez les sexy-ploucs.
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