Course
poursuite carnavalesque, jeu de jambe entre les squelettes et les
fleurs de crépon. Puis une image baignée dans l'or. Un jaune ambré
dans lequel se découpent des ombres et des costumes sombres. Une
lumière dorée drapée dans la nuit noire.
Somptueuse
entrée en matière, comme toujours, même si la scène de
l'hélicoptère m'a rappelé la tour Montparnasse infernale – pas
bien sérieux tout ça.
Viennent
ensuite les 2 heures infinies d'un spectacle d'acteurs défraîchis.
Waltz est sous-employé, Craig a perdu de son panache, Bellucci a
juste vieilli et Léa Seydoux... La JBG, parlons-en. James Bond
little girl. Seydoux n'est pas une femme, elle a le charisme d'un
enfant, d'une petite peste de 10 ans. Son élégance est d'une
sournoise froideur. Elle aurait plutôt sa place dans les bottes d'un
vilain méchant. Quand elle est apparue à l'écran, j'ai eu comme
l'envie soudaine de rédiger ma liste de courses. Même dans Mission
Impossible, Tom avait une meilleure James Bond Girl (quoiqu'il y
avait aussi Léa Seydoux, fichtre!).
Sam
Mendes est en fin de course sur ce canasson-là. Qu'il passe le
relais, histoire de rafraîchir le mythe. Un nouveau souffle à base
d'Idriss Elba en nœud pap', de McQuarrie au scénar, de Laura Mvula
au générique et de Rachel Weisz à poil dans les bras de James.
Point final.
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