STILL ALICE
This world is a kind of a painfull progress...
Alice perd la mémoire, mais elle est toujours Alice, même sans ses
petits bouts de souvenirs. Julianne Moore incarne à la perfection cette
professeure atteinte d'un Alzheimer précoce ; still Julianne, avec son
jeu subtil, dosant juste ce qu'il faut d'hystérie, de pathétique et de
déboussolement. Elle tient l'attention, elle prend aux tripes, elle
émeut en finesse. Le film repose sur ses épaules et sur le pouvoir
empathique de cette histoire qui déchire, qui révolte.
Les HERITIERS
Ils
sont tous héritiers, d'une culture, d'une histoire. Ils sont
adolescents, un peu cons, ils cherchent l'attention, les embrouilles ou
l'amour. Ils sont chargés de rêves qu'ils ne se donnent pas les moyens
d'atteindre. Arrive le début de l'année et Mme Gueguen, professeure
d'histoire comme on a tous rêvé d'avoir. Ariane Ascaride joue comme elle
enseigne, enseigne comme elle joue, nous évitant "une morosité qui
n'est pas la sienne". Elle respire la passion, la confiance et le
courage. Elle va croire en eux, en ces grands enfants qui ont mille
choses à dire mais n'osent pas.
Ensemble ils vont participer à un
concours sur la déportation, ils vont traverser les époques,
s'engueuler, s'embraser, se taire et puis parler enfin. Ils vont éclore,
grandir, mûrir au fur et à mesure de leurs découvertes et de leurs
rencontres. Voilà comment l'histoire devrait être enseignée, sans devoir
apprendre, simplement comprendre afin que tous les événements graves,
majeurs qui nous ont précédés s'inscrivent réellement dans nos mémoires.
Comprendre pour se souvenir
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