J'ai ri, comme une hyène, délivrée par la puissance cathartique des
Nouveaux Sauvages. Ouais, j'ai ri sans gêne, sans honte à l'humour
corrosif de ce film à sketches inattendu. Je me suis marrée comme une
baleine à la critique acidulée d'une société poussant à bout des hommes,
des femmes ; ni bons ni mauvais, juste humains.
C'est une thérapie
express, deux heures de libération, six histoires comme un exutoire. Ils
n'ont plus de limites, ils balaient l'Evolution en un coup de délire,
ils deviennent sauvages, animaux sans cage, violents et énervés. Et je
ris de leurs instincts, de leurs actes déments ; je ris nerveusement, un
peu comme eux, à qui je me suis identifiée tellement.
En sortant du film
de Damian Szifron, j'aurais voulu crier, casser des trucs, danser
furieusement sur des rythmes - endiablée. J'ai juste ri, comme une
hyène, comme une baleine, comme une sauvage, au souvenir d'un avion
bourré de vengeance, d'un crime "passionnel" sur la route déserte, et du
sketche final, comme une explosion - ultime pétage de plombs - qui
vient clore cette série de tableaux jubilatoires.
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