Anna emménage seule avec son
jeune fils Anders, poursuivie par la crainte paranoïaque du retour de son
ex-mari. Pour surveiller au mieux son enfant, Anna achète un babyphone pour
calmer les nuits insomniaques. Mais elle entend bientôt, sur une autre
fréquence, d’inquiétants cris d’enfant.
Noomi Rapace est incroyable en
mère paumée et surprotectrice. Elle porte à elle seule le scénario de ses bras
fragiles, elle illumine ce film à l’inquiétante atmosphère, d’un genre tout
particulier, oscillant entre le drame étrange et l’effroi.
Si Babycall tend parfois vers la
longueur ou la répétition, il est pourtant une très belle réalisation et filme habilement
les invisibles déviances du réel vers l’imaginaire. Le suspense est bien
tenu ; l’image froide, bleutée, appuie le doute, la déroute des
personnages et des spectateurs.
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