Ca sent la pisse, la bière et le sexe. C'est un roman à la langue crasse et saoule. C'est un putain de splendide bouquin ! On se croirait dans le port d'Amsterdam, dans la chanson, avec les marins et les mots qui tanguent. Sauf qu'ici, nous sommes dans un huis-clos à ciel ouvert, aux confins de nulle part, avec pour compagnons une communauté d'inconsolés défiant le temps à grandes rasades de whisky.
Estelle Nollet écrit comme chantait Brel, elle parle la poésie du simple, du sale, de l'espoir sous la poussière de nos vies.
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