Etirements en spirales sous la constellation.
Déambulations langoureuses dans les rues jaunes de Tanger, dans les nuits
noires de Detroit. Only lovers left alive est une errance délicieusement contemplative, à
la lenteur des soirées chaudes d’été. C’est une flânerie qui s’allonge sur une
guitare gémissante, sur une bande son en équilibre parfait, entre la musique et
le silence.
Du vampirisme comme un prétexte, servi avec un humour
saignant, Jarmush s’essaie au genre avec l’aide remarquable d’une Swinton très
chevelue et d’un Hiddleston en génie ronchon. Capable du pire (the limits of
control) comme du meilleur (Ghost dog), le réalisateur revient au meilleur avec
cette étrange romance aux dents longues.
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