Martha Marcy May Marlene : Identités allitératives, trois chemins de vie que prend Elizabeth Olsen dans ce film étrange, à part. Martha, un peu sale, un peu paumée, revient après deux ans d’absence, auprès de sa sœur. A coups de flash-backs qui s’insinuent sans chichis, mais avec adresse, Martha devient Marcy May, recueillie dans une secte d’esclavagisme bohême ; elle devient Marlene, bercée par la peur et la paranoïa.
Le grand ensemble des acteurs est remarquable, Olsen en tête, pulpeuse aux yeux apeurés. L’image est délavée, le cadre sensible, nous sommes baignés dans une lumière pâle, dans cette histoire bouleversante de manipulation qui jamais ne cesse.
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